Musée COURBET
Le peintre Gustave Courbet est né le 10 juin 1819 à Ornans. Il arrive à Paris à vingt ans et devient, de triomphes en échecs, le maître de l'Ecole Réaliste.
BESANCON et sa Citadelle de VAUBAN
La citadelle de Besançon dans le DOUBS est l'une des plus belles citadelles fortifiées de Vauban de FRANCE. Elle est en parfait état de conservation, aménagée en lieu multiculturel touristique et donne à la ville de Besançon beaucoup de son caractère. La citadelle de Besançon haut lieu de tourisme en Franche-Comté avec près de 300 000 visiteurs par an—en plus de son cadre historique architectural et de sa situation géographique privilégiée, abrite un espace Vauban, un musée de la Résistance et de la déportation, un musée de la vie comtoise, le service régional d'archéologie, un zoo (singes, fauves, oiseaux…), un insectarium, une zone d'aquariums vivariums, un noctarium, un climatorium, un parcours pédagogique de l'évolution, des jardins botaniques, une « p’tite ferme » ainsi que restaurant, boutiques, librairie spécialisée. De plus, elle est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité avec l'enceinte urbaine et le fort Griffon de Besançon depuis le 7 juillet 2008. |
LA SALINE ROYALE D'ARC ET SENANS
La saline royale d'Arc-et-Senans (Doubs) est une œuvre de Claude Nicolas Ledoux, célèbre architecte visionnaire. Elle avait pour but la production de sel, et devait remplacer les salines vieillissantes de Salins-les-Bains et de Lons-le-Saunier.
Avant même de recevoir une demande de la part du roi, Ledoux planche sur un projet de saline. Il n'a aucune idée de la topographie du lieu où cette saline serait réalisée, ni aucune indication. Il laisse donc libre court à son imagination, n'ayant pas à s'affranchir de quelconques difficultés. Ce projet sera présenté en avril 1774 au roi Louis XV.
Ledoux voit grand dans ce premier projet : c'est un projet ambitieux, novateur et rompant avec les constructions traditionnelles. En effet, auparavant, les constructions et les bâtiments ne sont pas liés, ils sont construits de manière éparse. Ledoux rompt en mettant en place un projet fait d'une géométrie implacable : l'enceinte est organisée autour d'une immense place carrée. Les différents bâtiments sont placés tout autour de cette cour, reliés par des portiques. Ainsi, il n'y a en quelque sorte qu'un unique bâtiment. De même, afin « d'accélérer les services », la cour est découpée en diagonale par des galeries couvertes, formant une circulation abritée de forme octogonale. Les bâtiments devaient être faits de nombreuses colonnes, ainsi que les galeries couvertes qui devaient être soutenues par 144 colonnes doriques.
La cour carrée centrale était destinée au stockage du bois de chauffe de la saline. On pouvait trouver au niveau des coins et au centre de chacun des côtés des pavillons carrés de deux étages. Ils abritaient les fonctions vitales et nécessaires au fonctionnement de la saline : corps de garde, chapelle et boulangerie devant; ateliers des maréchaux-ferrants et tonneliers se trouvaient sur les ailes; et enfin la fabrique se trouvait au fond. Il y avait aussi des jardins tout autour de la manufacture, destinés à apporter un complément de salaire aux employés, ainsi qu'une imposante muraille afin de protéger la saline des vols.
C'est justement cette vision grandiose et luxueuse qui mènera ce projet à l'échec : aucun bâtiment industriel de l'époque n'était si imposant, ce qui étonnait les contemporains de Ledoux. Le roi refuse le projet, en précisant : « Pourquoi tant de colonnes, elles ne conviennent qu'aux temples et aux palais des rois ». De même, il était choquant à l'époque de placer une chapelle dans un coin.
Plus tard, Ledoux fit une autocritique de ce projet : il s'est surtout appesanti sur « les besoins et les convenances d'une usine productive », au détriment du symbolisme. Le projet présente une symétrie bilatérale, ce qui est relativement plat et uniforme, au détriment d'une symbolique de masse, beaucoup plus marquée.
Le plan était globalement calqué sur les habitations communautaires classiques de l'époque : hôpitaux, couvents, grandes fermes... De plus, un plan carré avait des défauts mis en avant dès l'Antiquité par l'architecte Vitruve : un tel plan favorisait la propagation des incendies, était relativement peu hygiénique et la cour avait forcément une de ses parties ombragée au cours de la journée.
Avant même de recevoir une demande de la part du roi, Ledoux planche sur un projet de saline. Il n'a aucune idée de la topographie du lieu où cette saline serait réalisée, ni aucune indication. Il laisse donc libre court à son imagination, n'ayant pas à s'affranchir de quelconques difficultés. Ce projet sera présenté en avril 1774 au roi Louis XV.
Ledoux voit grand dans ce premier projet : c'est un projet ambitieux, novateur et rompant avec les constructions traditionnelles. En effet, auparavant, les constructions et les bâtiments ne sont pas liés, ils sont construits de manière éparse. Ledoux rompt en mettant en place un projet fait d'une géométrie implacable : l'enceinte est organisée autour d'une immense place carrée. Les différents bâtiments sont placés tout autour de cette cour, reliés par des portiques. Ainsi, il n'y a en quelque sorte qu'un unique bâtiment. De même, afin « d'accélérer les services », la cour est découpée en diagonale par des galeries couvertes, formant une circulation abritée de forme octogonale. Les bâtiments devaient être faits de nombreuses colonnes, ainsi que les galeries couvertes qui devaient être soutenues par 144 colonnes doriques.
La cour carrée centrale était destinée au stockage du bois de chauffe de la saline. On pouvait trouver au niveau des coins et au centre de chacun des côtés des pavillons carrés de deux étages. Ils abritaient les fonctions vitales et nécessaires au fonctionnement de la saline : corps de garde, chapelle et boulangerie devant; ateliers des maréchaux-ferrants et tonneliers se trouvaient sur les ailes; et enfin la fabrique se trouvait au fond. Il y avait aussi des jardins tout autour de la manufacture, destinés à apporter un complément de salaire aux employés, ainsi qu'une imposante muraille afin de protéger la saline des vols.
C'est justement cette vision grandiose et luxueuse qui mènera ce projet à l'échec : aucun bâtiment industriel de l'époque n'était si imposant, ce qui étonnait les contemporains de Ledoux. Le roi refuse le projet, en précisant : « Pourquoi tant de colonnes, elles ne conviennent qu'aux temples et aux palais des rois ». De même, il était choquant à l'époque de placer une chapelle dans un coin.
Plus tard, Ledoux fit une autocritique de ce projet : il s'est surtout appesanti sur « les besoins et les convenances d'une usine productive », au détriment du symbolisme. Le projet présente une symétrie bilatérale, ce qui est relativement plat et uniforme, au détriment d'une symbolique de masse, beaucoup plus marquée.
Le plan était globalement calqué sur les habitations communautaires classiques de l'époque : hôpitaux, couvents, grandes fermes... De plus, un plan carré avait des défauts mis en avant dès l'Antiquité par l'architecte Vitruve : un tel plan favorisait la propagation des incendies, était relativement peu hygiénique et la cour avait forcément une de ses parties ombragée au cours de la journée.
LE CHATEAU DE JOUX
Riche d’une histoire dix fois centenaire, le Château de Joux vous accueille au cœur d’un site d’exception. Edifié à l'entrée de la "Cluse de Pontarlier", le château de Joux commande d'une centaine de mètres le passage emprunté par la grande route internationale reliant à travers le Jura la vallée de la Saône et la Bourgogne à la Suisse, les Flandres et la Champagne à l'Italie, les mers froides septentrionales à la Méditerranée. Cette situation géographique a de tous temps incité les hommes à fortifier et défendre ce point de passage obligé.
La grande voie commerciale qui passe au pied du château se développe à partir du 13e siècle, lors du renouveau des échanges européens, et devient la route du sel et du monachisme. Elle est également empruntée par les armées qui ont utilisé ce passage naturel à travers la montagne jurassienne depuis l'Empire Romain.
Passage obligé, cette cluse a toujours constitué un verrou naturel qu'il était logique, tentant et inévitable de surveiller et surtout de fortifier. Après le rattachement de la Franche-Comté au royaume de France en 1674, le rôle joué par la place frontière de Joux devient capital dans la défense du "Pré Carré" de Vauban.
Au cours des dix siècles de son histoire, le château n’a cessé d’être reconstruit, agrandi et complété : il est aujourd’hui composé de 5 enceintes et s’étend sur deux hectares, sans compter le complément défensif offert par les forts du Larmont inférieur et supérieur, construits face au château.
La grande voie commerciale qui passe au pied du château se développe à partir du 13e siècle, lors du renouveau des échanges européens, et devient la route du sel et du monachisme. Elle est également empruntée par les armées qui ont utilisé ce passage naturel à travers la montagne jurassienne depuis l'Empire Romain.
Passage obligé, cette cluse a toujours constitué un verrou naturel qu'il était logique, tentant et inévitable de surveiller et surtout de fortifier. Après le rattachement de la Franche-Comté au royaume de France en 1674, le rôle joué par la place frontière de Joux devient capital dans la défense du "Pré Carré" de Vauban.
Au cours des dix siècles de son histoire, le château n’a cessé d’être reconstruit, agrandi et complété : il est aujourd’hui composé de 5 enceintes et s’étend sur deux hectares, sans compter le complément défensif offert par les forts du Larmont inférieur et supérieur, construits face au château.
LA CHAPELLE DE RONCHAMP
Commencée en 1950 elle fut terminée en 1955. La chapelle de Ronchamp a été bénie le 25 juin 1955 par l’archevêque de Besançon, puis consacrée par son successeur en 2005.
La chapelle est construite sur les ruines d'un sanctuaire datant du Moyen Âge, définitivement détruit par des bombardements en septembre 1944, bien qu'il eût subi au cours des siècles de nombreux dégâts causés par les orages et les guerres. Ce sanctuaire chrétien connaît chaque 8 septembre un important pèlerinage pour célébrer la nativité de la sainte Vierge.
Après la fin de la guerre, les habitants de la région de Ronchamp et la Commission d'art sacré de Besançon, décidèrent de la reconstruction de la chapelle et firent appel au célèbre architecte Le Corbusier, alors plutôt connu pour être l'inventeur de l'Unité d'habitation, comme solution aux problèmes de logements de l'après-guerre. Cependant, les premiers contacts entre les religieux et l'architecte furent plutôt rugueux car ce dernier n'était pas très porté sur la foi ; protestant d'origine, il disait avoir des ancêtres cathares, mais se déclarait athée.
À 63 ans, Le Corbusier se lance cependant dans l'aventure de la reconstruction de la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. C'était son premier projet d'un bâtiment cultuel, bien qu'il eût travaillé en 1929 sur les plans de l'église de Tremblay-lès-Gonesse. Lyrique sur la beauté du site, il a dit : « Je n'avais rien fait de religieux, mais quand je me suis trouvé devant ces quatre horizons, je n'ai pu hésiter ».
En 1965, la chapelle ainsi que les bâtiments annexes ont été inscrits monument historique, en 1967 la chapelle a été classée et en 2004 les annexes de la chapelle (la maison du gardien, l'abri du pèlerin et les tables de béton, la cave, la pyramide) ainsi que le campanile de Prouvé ont été classés.